A l’époque où Ponce Pilate est gouverneur de Palestine, en l’an 33 de notre ère, Jésus de Nazareth, un homme qui passait parmi ses contemporains en faisant le bien, en annonçant la venue du royaume de Dieu, a été dénoncé comme agitateur et crucifié. On appelle ces évènements sa Passion.
Jésus a tellement aimé les hommes qu’il a accepté de mourir injustement pour vaincre leur péché. De son arrestation au Jardin des oliviers à sa mise au tombeau il a tout subi des malédictions que subissent les hommes: il a été abandonné de ses plus chers amis, trahi par deux d’entre eux Judas et Pierre, humilié par les soldats, les responsables politiques et religieux. On lui a pris ses vêtements, il a été ridiculisé, déguisé en roi de pacotille, flagellé, on lui a craché dessus, injurié et finalement il est mort, il s’est abandonné entre les mains de son père qui est notre Père et notre Dieu.
Nous revivons tout cela lors de la semaine sainte :
- le dimanche des rameaux, c’est son entrée triomphale à Jérusalem,
- le jeudi saint nous faisons mémoire de son dernier repas avec ses amis, jour où il instaura l’eucharistie,
- le vendredi saint nous le suivons sur son chemin de Passion par le » chemin de croix » et nous en écoutons le récit au cours de l’office du soir avec la vénération de la croix.
- Le samedi saint est silencieux et dans la nuit éclate notre cri de joie : il est vraiment ressuscité celui qui a été crucifié, il nous a sauvé puisque à sa suite nous ressusciterons.
Alléluia !